Est-ce que celui-ci dépend de nous, des autres, de l’univers ou d’événements extérieurs ?
Pour chacun·e, celui-ci semble différent, que l’on soit à la recherche d’amour, d’argent, d’épanouissement personnel… Mais si certaines personnes passent leur vie à courir après, une étude réalisée par des chercheur·euses à l’Université de Harvard semble avoir (enfin) trouvé la réponse.
À Harvard, on a trouvé la clé du bonheur
Selon une étude plus ancienne de l’Université de Californie, publiée dans la Review of General Psychology en 2005, 50 % du bonheur d’une personne est déterminé par la génétique, 10 % dépendent des circonstances et 40 % résultent des choix que l’on fait pour être heureux·se. Alors comment goûter au bonheur si seul 40 % dépend de notre capacité – ou non – à prendre les bonnes décisions ?
Une étude de l’Université de Harvard publiée dans The Harvard Gazette et menée sur près de 80 ans s’est penchée sur la question. Depuis 1938, les chercheurs·euses ont “suivi 724 hommes, issus de divers milieux économiques et sociaux (des quartiers défavorisés aux plus huppés, le président John F. Kennedy lui-même en a fait partie), et ce dès leur adolescence”, explique nos confrères de GQ. Tous les deux ans, les chercheur·euses ont questionné les sujets et leurs familles sur leur santé mentale et émotionnelle. Iels ont relevé deux motifs principaux au bonheur, dont un qui se détache particulièrement.
L’enfer, c’est les autres ?
Et bien selon Harvard, non. Pour vivre heureux·se, vivez tout simplement bien entouré·e ! Le docteur Robert Waldinger, directeur de l’étude, explique : “Le lien personnel crée une stimulation mentale et émotionnelle qui booste automatiquement l’humeur, alors que l’isolement étouffe”. Le bonheur humain, ou en tout cas celui des hommes, dépend donc de nos relations sociales, que ce soit avec nos conjoints, famille, ami·es et cercles sociaux. GQ conseille alors de participer à des événements ou de faire du bénévolat pour rencontrer des personnes qui ont la même vision de la vie que nous, en se débarrassant des personnes toxiques ou négatives, qui nous empêcheraient d’être heureux·se.
La seconde clé du bonheur selon Harvard est l’art du lâcher prise. En apprenant à se concentrer sur les choses qui nous font du bien plutôt que de se focaliser sur les petites choses qui nous gâchent la vie, on parvient alors à réaliser ce qui compte vraiment pour nous. Le docteur Waldinger explique que c’est pour cette raison que de nombreuses personnes âgées arrivent parfois à être plus heureuses en vieillissant, laissant au passé ce qui lui appartient : “Ils ont tendance à réaliser que la vie est courte et sont plus susceptibles de prêter plus d’attention à ce qui les rend heureux maintenant. (…) Lorsque vous êtes plus âgé, vous avez plus de possibilités de revenir aux activités que vous associez au bonheur”. Il ne reste plus qu’à attendre la retraite pour se remettre aux puzzles et à la peinture !